Le casse-tête de la traduction dans les services sociaux

Les services publics et les associations de solidarité observent une difficulté croissante à se faire comprendre de certains publics non francophones, en raison de la multiplication des pays d’origine.

Les principaux organismes de traduction ont du mal à s’adapter à la demande et sont menacés financièrement.

Le téléphone n’en finit plus de sonner au centre d’appels d’ISM Interprétariat. Dans les locaux de cette association basée dans le 19e arrondissement de Paris, on œuvre 7 jours sur 7 pour fournir des interprètes capables d’établir la conversation avec les résidents étrangers non francophones.

L’organisation compte parmi ses clients des hôpitaux, le Samu social, les pompiers, des services sociaux, des organisations de solidarité…

Au bout du fil, ce matin, l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii) de Marseille, qui appelle pour une traduction urgente à faire en albanais. Une téléopératrice consulte sur son écran la liste des interprètes disponibles. Elle trouve une personne libre dans la minute pour rendre le service demandé depuis son domicile, situé à Strasbourg.

PEU DE CONCURRENTS…

Au même moment, une assistante sociale de Mâcon souhaite dialoguer avec un Arménien. Le centre de protection maternelle et infantile du Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis) cherche à se faire comprendre d’une femme turque. L’Aide sociale à l’enfance (ASE) de Paris demande à l’association un interprète en soninké, langue parlée par plus de 2 millions de personnes en Afrique de l’Ouest. « Ça n’arrête jamais », commente le directeur de la structure, Aziz Tabouri.

ISM Interprétariat a peu de concurrents, à part une…

Pour en savoir plus | la-croix.com/Actualite

Posted on juin 11, 2014 in Domaine de la traduction

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